je n’vois bien que les yeux fermés
quand j’suis plus polluée par la réalité
je me laisse porter par la substance
un fou rire et je pars en transe
pourtant il reste une part de malaise
j’deviens si vulnérable j’laisse tomber des barrières
mais même comme ça le regard des autres pèse
sur l’ultime liberté qu’on atteindra jamais
I’d like to be a big wild beast and free
chanter ça à tue-tête chanter à se tuer les cordes vocales
chanter parce que ça n’arrivera pas
never ever free
malédiction de la conscience réflexive
de la voix dans sa tête qu’on n’sait comment faire taire
on s’est laissés croire à la fusion à la transmission de pensées à
l’amour
un temps un immense fragment d’espace
avant la chute le petit rien le détail qui rappelle
que nous sommes des aliens les uns pour les autres
et peut-être pour nous-mêmes