Merci pour les poèmes,
Pour l’émotion pure,
Pour ce que ta voix sème,
Me révèle comme fêlures.
Vivent dans ma mémoire
Quelques instants de grâce
Aux reflets de la moire ;
Jamais ils ne s’effacent.
Souvenirs précieux
Qui parfois me rappellent
Tu n’es pas éternelle,
Ici sont tes cieux.
Je suis touchée à l’âme
Toi, moi, la poésie,
Qui portera le blâme ?
Peut-être est-ce Lucy.
Je suis touchée au cœur,
Et si c’est sans rancœur
– Mais pas sans amertume –
Que je glisse, posthume,
Pour l’amour qui n’est pas,
Un soupir qui soulage,
Oserais-je dire, tout bas :
J’ai fait un beau voyage…