Aux premières lueurs
Du premier jour,
Voile des illusions déchiré.
Je me sens nue.
Je pleure comme une nouvelle-née de la douleur du recommencement
Vos silhouettes sombres se découpent sur le ciel rosé
Comme le bois de nos futures maisons.
Ma tribu.
On apprivoisera le soleil et cette liberté qui m’effraie
encore un peu.