sans titre

Vaines tentatives mentales pour démêler.
je m’accroche désespérément à ce concept de vérité
celle que tu ne m’aurais pas donné.
Puis, quand tu es en face de moi :
est-ce que toi, c’est seulement ça ? Je vois crûment
ce qui m’attire toujours : le corps
-et encore…
mon regard durci,
tes défauts me sautent au visage comme pour sonner la fin de l’illusion
épaule tombante
aurais-tu pris
un peu de poids ?
Juge froide,
je te regarde faire le show
je connais trop tes ficelles pour que le charme opère
je souhaiterais presque que tu te prennes les pieds dedans
pour qu’elles deviennent visibles.
Je détourne les yeux face à tes blagues navrantes
place au mépris
si je ne t’admire plus, c’est bel et bien fini ?
Pourtant reste comme une habitude
d’appartenance
de surveillance
ce désir déplacé de savoir
c’que t’as fait hier soir
où, comment et avec qui
entendre parler de ce stage de fresques de ces vacances de ce Noël où
j’aurais dû, pu
être là
l’étrange amertume d’avoir perdu une place que je ne voulais plus
nous sommes encore dans le temps où nous nous étions projetés ensemble
un peu de patience
j’arriverai bientôt au temps vierge de toi

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