C’est un dessin dont le centre est un trou noir.
Pas un corps céleste mystérieux,
un trou noir littéral
un vide saturé
de quelque chose qui ne fait pas sens
une absence devenue récemment
intensément présente.
Tout apparaît en creux
comme des lignes dans le papier lorsqu’on passe le crayon dessus.
Un oxymore enfoncé dans la chair
est plus dur à encaisser
que dans le texte
et confine presque à l’asphyxie
qui fait tourner la tête.
Un oxymore dans la chair ça s’oublie
parce qu’un peu de flou artistique,
quand on ne sait pas dessiner,
c’est plus joli.
Un oxymore dans la chair ça se traduit
parce qu’il y a d’autre façon de faire du symbolique
que la poésie
psychosomatique.
Oxymore, c’est un joli mot.
Je l’aimerai beaucoup, plus tard.