Tu m’as mise face à moi-même,
Rien n’aurait pu plus me changer,
Les mots, les concepts que tu sèmes
M’aident à regarder sans danger.
Si je renais avec l’hiver,
C’est que j’y gagne l’obscurité,
L’ambivalence n’est pas amère
Quand on y trouve sa liberté.
De l’autre côté du miroir
Survivait la part rejetée,
J’t’ai vu traverser sans y croire
Mais elle aussi, tu l’as aimée.
Depuis j’apprends à être fière
De moi, de toi, de notre lien.
L’ombre acceptée devient lumière,
Je ne me sens plus seule ni alien.